Qu’est-ce qu’un trouble cognitif?
Le terme « trouble cognitif » regroupe un ensemble de symptômes incluant la perte de mémoire, les sautes d’humeur et des difficultés à communiquer et à raisonner. Il existe de nombreux types de troubles cognitifs. Les plus courants sont la maladie d’Alzheimer et la démence.
Le mot « trouble cognitif » englobe une variété de symptômes causés par des lésions du cerveau. Les troubles cognitifs peuvent se manifester de différentes manières, selon les zones du cerveau atteintes. Généralement, la mémoire et la capacité à planifier et mener à bien des tâches quotidiennes sont affectées, de même que le langage, la notion du temps et la capacité d’orientation de la personne.
De nombreux troubles cognitifs sont progressifs, signifiant que les symptômes commencent lentement.
Cela donne du temps pour préparer l’avenir et agir sur les signes avant-coureurs.
L’apport de la sophrologie face aux troubles cognitifs liés à l’âge
Face à ces troubles l’apport de la sophrologie est multiple :
- ancrage dans le corps,
- connections neuronales entre le corps et le cerveau,
- mémoire cellulaire,
- travail sur les empruntes physiques par des exercices adaptés.
Chaque séance permet à la personne de se connecter à ses sensations corporelles : travail autour de la respiration, de la mobilisation corporelle.
Les participants apprécient leurs sensations du moment, sont à l’écoute de leurs ressentis. Ils stimulent ainsi leur corps et leur cerveau!
La sophrologie in situ : concentration, coordination et conscience
Lors des séances que je pratique auprès de ce public en maison de retraite je constate qu’une mémoire corporelle s’installe : répétition des exercices, travail autour de la respiration contrôlée et activation corporelle.
Les résidents atteints de troubles cognitifs savent mettre en place ces exercices corporels comme s’ils les avaient inscrits dans leur corps.
C’est le cas de Madame Barre qui ne me reconnait pas toujours : pour elle la sophrologie est une nouveauté chaque semaine.
Elle vient 2 fois par semaine depuis 2 ans maintenant.
Lors de la pratique elle réalise les exercices respiratoires et corporels avec facilité comme si son corps s’en souvenait malgré le mental qui efface les souvenirs.
Je le constate sur nombre de résidents atteints de troubles cognitifs : le corps se souvient.
Toute activité sollicitant le corps est donc favorable puisqu’elle marque de son empreinte le corps et apaise le mental. La répétition des exercices permet d’installer une « habitude » corporelle.
Au sortir des séance les résidents sont plus calmes, plus relâchés. Les angoisses diminuent et le stress s’atténue.
La sophrologie peut faire partie des soutiens aux personnes atteintes de troubles de la cognition en amenant du mieux-être, en relaxant le corps et le mental et en activant l’action positive par des visualisations.